Bonjour ! Aujourd’hui nous allons parler de la façon dont notre corps digère les aliments que l’on consomme. Nous verrons par la suite comment est-ce que ce fonctionnement a un impact sur notre santé, et quel rôle nous pouvons jouer pour le soutenir et le renforcer, et dans quel but.
Tout d’abord, rappelons-nous que la digestion est un des deux piliers essentiels de notre santé. En effet, quels sont les besoins de base de nos cellules ? Ce sont l’oxygène (liens hypertextes prévus, chaque fois), et les nutriments contenus dans notre alimentation, tous deux véhiculés par nos vaisseaux sanguins. Or, si l’on bouche les artères en les encrassant, les cellules ne peuvent plus être correctement alimentées et finissent, peu à peu, par se nécroser, sans pouvoir se régénérer correctement. C’est pourquoi l’on doit rester prudent – sans excès non plus, bien sûr – et tâcher de se favoriser une bonne digestion. Nous allons voir cela tout de suite.
Déroulement de la digestion :
On ne le dira jamais trop, la digestion commence par la mastication. En mastiquant, on économise nos enzymes digestives (dont la réserve, au cours de notre vie, est limitée), en évitant de surcharger de travail l’estomac. De plus, la salivation permet de commencer à altérer un peu le pH des aliments, en les préparant déjà, une fois encore, à leur arrivée dans l’estomac.
Une fois que c’est chose faite, voilà que les choses se corsent un peu : avant de pouvoir passer à l’étape suivante par l’intestin grêle, il faut que tout le bol digestif soit correctement digéré au préalable ! Or, plus nous ingérons des aliments de familles alimentaires différentes, et plus la digestion sera lente, car compliquée, et plus elle pompera sur nos réserves d’énergie vitale.
C’est pourquoi vous m’entendrez très certainement en parler lors de mes consultations, il est très important de :
A ce détail près que pour la viande, il n’est plus question de fermentation, mais de putréfaction (qui génère de nouveau du gaz durant tout le processus…). C’est un peu plus costaud, quand on y pense. Loin de moi l’idée d’affirmer que l’on devrait tous être végétariens - je pense que c’est un choix personnel à respecter – mais les intestins humains sont beaucoup plus longs que ceux des carnivores purs, chez qui la viande peut être rapidement expulsée après ingestion, sans avoir le temps de trop « s’abimer ». C’est pourquoi on recommande beaucoup, en naturopathie, de manger un maximum de légumes verts (type haricots verts) avec la viande, afin de l’accompagner de fibres et l’aider à circuler plus vite. Au contraire, les féculents (pommes de terre, pâtes…) ralentissent son trajet. Je vous laisse imaginer les dégâts… Mais si vraiment vous ne pouvez pas dire non à ces délicieuses pommes de terre sautées qui accompagnent le poulet rôti du dimanche, tâchez de déséquilibrer les portions, en appliquant 70% de l’un, 30% de l’autre, au choix. Cela facilite déjà la digestion.
Au cours du déplacement des nutriments, ils vont commencer à passer tout doucement dans le sang, à mesure qu’ils sont prêts à être assimilés, par les parois de l’intestin grêle, tout d’abord, avant de continuer jusqu’au gros intestin et au côlon. Toutefois, si les aliments ont subi, à la base, une cuisson trop haute, trop grasse (c’est là que l’on parle de mauvais cholestérol), ils laisseront sur leur passage une traînée de déchets que l’on pourrait assimiler à des sortes de « colles », qui finissent par adhérer aux parois des vaisseaux sanguins puis , à terme, par les boucher.
Une fois dans le côlon, arrive tout ce que l’on n’a pas réussi à assimiler, ni à disperser à peu partout dans nos tissus (lien hypertexte concernant le diabète). Et, lorsque ces déchets sont majoritairement du type « colles », ils ont tendance à trop traîner avant de s’expulser (lien vers l’hydrothérapie du côlon), laissant derrière eux des résidus dont je n’ose pas même vous parler. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à en discuter avec des professionnels de l’hydrothérapie du côlon (si je peux trouver les coordonnées d’un praticien du coin), qui auront beaucoup de choses à vous raconter, j’en suis certaine. « La mort commence dans le côlon », nous disait d’ailleurs, déjà à l’époque, Le Professeur Elie Metchnikoff de l’Institut Pasteur (et Prix Nobel de médecine en 1908).
C’est pour toutes ces raisons que l’on doit être attentif à la qualité de son transit, par le choix de la qualité des aliments (cf : « Et mixtures ») que nous choisissons d’ingérer – consciemment – dans notre organisme. et à ne pas la négliger, « parce que ce n’est pas une maladie » . Un transit trop rapide ou trop lent a des conséquences sur votre santé et votre vitalité à long terme, et l’accompagnement en conseils naturopathiques peut vous être bénéfique, nous pouvons en discuter si vous le souhaitez.