Nos cellules ont deux besoins fondamentaux, pour pouvoir se nourrir et se régénérer: les nutriments, et l'oxygène. Nous avons déjà vu, lors de l'article sur la digestion, l'importance de la qualité nutritionnelle de notre alimentation.
Mais la respiration a, elle aussi, un rôle important à jouer. Nous allons le détailler tout de suite.

                Durant la circulation sanguine, l'oxygène est apporté aux cellules. En contrepartie, le sang va récolter les déchets produits par les muscles, sous forme de dioxyde de carbone. Ces derniers seront éliminés par l'expiration, tandis que le sang vicié se dirigera vers le foie, pour y être nettoyé.
Or, si les capillaires, ces tout petits vaisseaux sanguins qui permettent à nos cellules d'être nourries, sont bouchés, que fait-on? Car les nutriments ne passeront que pauvrement, et la cellule, petit à petit, commencera à se nécroser, au lieu de se réparer et se régénérer. Heureusement, le système cardiaque pompe plus intensément lorsque le volume d'air respiré est plus important, ce qui va retonifier le système veineux, et lui permettre de mieux pulser votre sang. Avec un débit sanguin plus important, les toxines vont déjà pouvoir, progressivement, se décoller et les capillaires pourront se déboucher.

Toutefois, le foie étant le centre de netoyage du sang, il faut prendre quelques précautions avant, en le nettoyant au préalable, par des cures naturelles que nous verrons ensemble. Par nettoyer, j'entends inciter le foie à se débarrasser de tous les gras, vieux dépôts de cholestérol, pierres, poisons, résidus médicamenteux et déchets toxiques stagnants. Probablement rien d’autre (y compris même une purgation et une détoxication des intestins) n’aura un impact aussi grand sur votre santé en général.

Note: Il est vital de faire un nettoyage du côlon avant de nettoyer le foie. Lorsque le foie se décharge, il se décharge via le conduit biliaire qui mène au côlon. Si le côlon (le drain si vous préférez) est encombré, les déchets refluent dans le système sanguin et cela peut vous rendre extrêmement malade.

Une fois le système sanguin tonifié et purifié, nous allons pouvoir, enfin, commencer à nous oxygéner. Pour cela, tous les prétextes sont bons. Selon votre tempérament, il peut être meilleur de courir, de faire du vélo, de nager, si le mouvement vous fait du bien. Si, au contraire, vous auriez plutôt besoin d'un peu de tempérance, la marche est toute faite pour vous, d'autant plus que l'on recommande souvent une demi-heure de marche par jour au grand air, au minimum. Tout comme on aère chez soi, il est bon d'aérer notre cerveau et nos tissus musculaires, trop longtemps contraints dans les mêmes postures, souvent. En respirant à fond lorsque vous marchez, vous permettez de gonfler vos tissus d'oxygène, et de les nettoyer de tout ce dioxyde de carbone vicié qui les acidifie et les rend douloureux, noueux. L'oygène, au contraire, agit en nourrissant les tissus: gonflés de sang neuf, ils sont plus souples, plus chauds, moins douloureux. L'exercice physique, associé à de bons étirements, peut venir à bout d'une grande majorité de douleurs physiques chroniques, à condition que les étirements soient menés jusqu'au bout et cela, même en cas de pathologies plus compliquées, telles que la fibromyalgie.

Pour cela, je conseille déjà, dans un premier temps, de pratiquer des étirements en étant à l'écoute de soi-même (certains d'entre vous savent de quoi je parle!). Pour faire simple, je dirais qu'il est déjà bon d'étirer les muscles qui nous semblent douloureux, sans se soucier de notre position (en tâchant toujours de garder le dos et la tête droits, tout de même), mais en restant à l'écoute de ce que notre corps nous dicte, à ce moment-là, quand on étire cette zone douloureuse. Une seule exception: l'articulation entre la cuisse et le muscle qui recouvre l'extérieur de la fesse. Ici, la zone est plus profonde, et on se rend compte que c'est la contraction qui soulage: le principe reste le même puisqu'en se contractant, il va gonfler et se gorger de sang, qui irriguera tout le muscle une fois celui-ci de                détendu.

Concernant les étirements, il est bon de les tenir un moment avant de relâcher la tension. On repose un peu, on laisse le sang circuler, puis on reprend, jusqu'à ce que l'on sente que la zone est réchauffée, plus souple et plus confortable. On peut prendre le temps d'étendre l'exercice à tout le corps, en explorant  nos mouvements, pour prendre le temps de laisser notre corps nous guider, selon les douleurs que l'on découvre au fur et à mesure. Nombre d'entre vous ont déjà été étonnés des endroits douloureux qu'ils découvraient pendant la séance, et dont ils ne soupçonnaient pas l'existence!

Ainsi, en améliorant la qualité de notre respiration, nous favorisons la tonicité de notre système sanguin et, par les assouplissements, nous aidons nos muscles à retrouver la souplesse, tout en les débarassant de leurs noeuds et leurs douleurs. Les deux vont de pair, et sont également importants pour des résultats efficaces.